dimanche 27 février 2011

EQUATEUR - Cuenca (du 9 au 11 février 2011)

¡Bienvenidos a Cuenca!

  Encore une fois, on a changé nos plans dans un terminal d'autobus. Nous avions prévu d'aller faire du tourisme communautaire chez des indigènes au pied du plus haut sommet du pays, le Chimborazo (6310m). Mais arrivés à Riobamba, personne ne connaissait le bled et encore moins comment y arriver. Lassés de chercher, et surtout aucune envie de rester à Riobamba, nous avons pris le prochain bus pour Cuenca. Nous y sommes arrivés le soir, c'est très joli et très agréable. Il n'y a pas grand chose à faire autour mais c'est une ville où il y fait bon vivre. Ça sera d'autant plus notre dernière étape d'Equateur avant le Pérou.

El Puente Cortado (le pont coupé), peut-être pour en terminer avec quelque chose...

Statue d'un guerrier Inca

Fleurs et ruines

Aurel en haut des ruines se prenant pour un Inca

Aude et sa joie d'être dans les ruines

Odorel étrenne leur première visite des Incas

Aude dans les cactus

Parque Calderon de Cuenca

La Antigua Basilica

La Antigua Basilica, pas sans rappeler Notre-Dame

Quelque part dans Cuenca

Encore un pont coupé, Aurel a falli tombé

Cuenca de Noche
   - Ingapirca:
C'est un des nombreux site Inca, et le plus important d'Equateur. Ça a été construit dans les années 1400, pendant l'expansion de l'Empire Inca. Certes c'est moins impressionnant que les sites au Pérou, mais ça vaut le détour. C'était notre vraie première visite chez les Incas, ça compte, et malgré le mauvais temps, on a passé un très bon moment. Une excellente transition avant d'aller visiter le Pérou. A voir aussi le visage de l'Inca dans la falaise, hasard de la nature ou imagination du cerveau?

Ingapirca, enfin ce qu'il en reste

Aurel en visite

Odorel explore les Incas

Dans la maison de l'Inca



Aude comme a son habitude saute dans les lieux qui lui plait

Visage de l'Inca de presque de face

De Profil, genre même en pierre il tape la pose

EQUATEUR - Baños (du 7 au 9 février 2011)

Ça donne envie d'aller à Baños

Mais Baños c'est aussi le pont de l'Amour!!!
   Le voyage continue. Baños, notre nouvelle étape, n'est qu'à 3h de Quito. Nous sommes partis un jour après la date prévue, car nous sommes restés dehors à Quito le dernier jour, notre coloc allemand avait fermé la porte avec un cadenas, donc impossible de récupérer nos mochillas, sous une pluie d'enfer évidemment.
  Baños est très touristique mais vraiment charmante, c'est une ville très agréable avec des tas d'activités de montagnes à faire, mais le soir pour manger tout est fermé.

   - Rando dans la montagne: 
Comme on est arrivé tôt en ville, direct on est parti en rando dans les montagnes. 4h de marche, jolies vues sur Baños et les montagnes qui l'entourent. Seule déception, et cela devient une habitude en Equateur, le volcan enneigé le Tungurahua nous a échappé, recouvert de nuages. Vraiment, l'Equateur est un super pays pour observer les nuages.

Princesse de la ville

Plus haut, toujours plus haut avec Aude

Aurel dégage le passage

Ici, nous pouvons apprécier de maginfiques cumulo-nimbus latinos


   - Les bains
Baños, comme son nom l'indique (bains en espagnol, mais des fois ça peut vouloir dire toilettes!) est aussi réputé pour ses bains thermaux. Il y en a plusieurs mais nous avons choisi d'aller à celui en dehors de la ville. Ce sont des piscines d'eau provenant de la montagne, à des températures allant de super froid à super chaud (à défaut d'avoir les températures exactes), en extérieur à flanc de montagne. On aimait bien passer du froid au chaud et vice-versa. Il faut arriver très tôt pour bien en profiter et éviter la foule (7h du mat' dans la piscine). Ça fait vraiment du bien. Aude a un joli bonnet de bain, c'est obligatoire pour les femmes ou hommes à cheveux longs. A cause de ce bonnet, on avait plus d'argent pour le bus, on a du rentré à pied.

Les baños, la montagne derrière et le cours d'eau à coté

A gauche l'eau chaude, à droite l'eau froide

Douche d'eau chaude pour Aurel

Le bassin le plus chaud, les gens ne s'y trompe pas, c'est un délice.

Joli bonnet en sac poubelle

Ecuatorianos
   - "L'avenue des cascades"
C'est comme ça qu'ils appellent la rando vélo. La route qui sort de Baños qui va jusqu'à Puyo (première ville de l'amazonie d'Equateur) est une grande descente dans la vallée où l'on croise tout au long du chemin des cascades. Nous y sommes allés direct après les bains (c'est régénérateur), fait plusieurs agences de locations, nous avons trouvés nos vélos pas cher par une agence sympa et des gens cools qui nous ont encore pris pour des chiliens. On a vraiment apprécié cette rando, c'était un vrai plaisir pour les yeux, il y a juste à se laisser descendre et admirer le panorama. Faire gaffe quand même quand il pleut, ça peut glisser, alors on a roulé avec nos sacs poubelles sur le dos. Au final, une rando vélo de 20km avec nombreux stops, jusqu'au "Pailon del Diablo", une cascade méga puissante. Pour le retour, on allait pas se taper 20km de côte alors on a chargé les vélos dans un camion.

Aurel et une cascade dans les Andes

Odorel dans les Andes

Nos super vélos

Odorel dans la avenida de las cascadas


Otra cascada

El Pailon del Diablo

Un plongeon pour Odorel?

Passage étroit pour arriver...

... pour arriver encore plus près de la chute d'eau!

A la douche!

Aurel sous le Pailon del Diablo, ça a sa dose d'adrénaline, mais bon après tu ressors tout mouillé

dimanche 6 février 2011

EQUATEUR – Quito (du 12 janvier au 7 février 2011)

       - Quito:
  Quito est la capitale de l’Equateur. Normalement, on ne devait  pas y passer mais Camilo nous a donné un plan pour un volontariat avec les enfants donc nous voici!
La ville est très grande toute en longueur et entourée de montagnes. On est à 2800m d’altitude. Du coup, quand il y a du soleil, ça tape bien (coup de soleils et douleurs aux yeux) et la nuit il fait froid comme à la montagne! C’est une ville avec un joli centre historique, de très belles places. 
On a visité la Casa Presidencial où Rafael Correa (président très populaire) ne vit pas mais y travaille et une église remplie d’or!
Certains coins sont assez dangereux la nuit et tout le monde nous dit et redit  « attention aux voleurs! ». Heureusement, il ne nous est rien arrivé et voici quelques photos de jour et de nuit.
Nous sommes allés un dimanche à une expo « Mariano Retro » (rétrospective des œuvres d’artistes  équatoriens)  grâce à un petit bus « la chiva cultural ». C’est cette expo qui nous donné envie d’en savoir plus sur Oswaldo Guayasamin.

Calle Cuenca, notre rue, vue sur le Panecillo


Cathedrale Plaza San Francisco


Les oiseaux attaquent la Plaza San Francisco

Plaza San Francisco

Plaza Santo Domingo

Le Trole Bus

La Ronda

La Ronda

Banco Central De Ecuador

L'église dorée à l'intérieur

Casa Presidencial

Plaza Grande


Plaza Grande

Expo photo avec Gauthier

Quito vue de presqu'en haut


Parque la Carolina

Parque la Auda

Teatro Sucre

Au fond, basilique del voto nacional
Basilica del voto nacional

L'église teintée d'or


La  Ronda de noche

Jarre de Canelazo

Le Canelazo Quiteño, notre boisson favorite

Santo Domingo de noche



Auda de la Luz


Casa Presidencial

Une table pour les nombreux invités du Presidente

Drapeau national

Peinture des anciens présidents

Indigènes vendants des écharpes

Le portage d'un enfant


Les équatoriens sont de vrais bouffeurs de glaces

Chiva de Fiesta

La vente de lacets ça marche trop bien


Chiva Cultural qui nous as déposé au musée


       - Grupo GA.ME:
C’est l’association de Katy qui rêve d’un monde meilleur et qui propose plusieurs de sorte de volontariat. Katy est vraiment super gentille et nous a très bien accueilli.
 Aude allait les lundis et  mardis dans une école maternelle (« El sueño de Alfred ») comme assistante pédagogique auprès des enfants de 5 ans ; du mercredi au vendredi dans l’école d’un orphelinat avec les enfants de 2 à 3 ans.
Aurel a fait trois jours  à l’orphelinat (mais ça l’a fait un peu déprimer au tout début car vraiment c’est horrible de ne pas avoir de parents, ces enfants réclament tellement de câlins et d’amour…) puis a fait prof de musique dans un centre de « récupération pédagogique » (pour des enfants en échec scolaire). Certains sont vraiment des garnements, d’autres sont cools mais ils ne savent pas se concentrer. La plupart n’ont pas de culture musicale et à part le reggaeton, la salsa et la cumbia, tout le reste leur est étranger. C’était formidable de leur apprendre les bases du rythme, de les écouter faire de la batterie sur les tables ou de chanter des chansons comme Frère Jacques en Espagnol ou la chanson du Mondial 2010, accompagnés du ukulélé.
Certains samedi, on préparait et distribuait à manger aux enfants des rues qui travaillent,  (cireurs de chaussures ou vendeuse de foulard).  Ils sont assez spéciaux, fort caractères, mélanges d’adultes (quand ils parlent de leur bizness) et d’enfants (toujours prompts à participer à des jeux, car ça reste des gamins malgré tout).
On logeait dans une grande maison de volontaires, mais en cette période on était que nous et Axel un allemand peu bavard et clairement antipathique, on était super bien installé pour pas cher. 
 
Katy y sus "pekes"
Grupo GA.ME

Duo Camilo-Aurel

Cuisne de la maison, non inondée ce jour-là

Salon, et les épisodes de Friends

Vue de la terrasse

Odorel et les bracelets de Katy

Les Choclos

La señora, notre fruitière préférée

La guarderia

Les devoirs de Aude, découper l'alphabet...

...et ça donne ça!

Cour intérieur de la guarderia

Les enfants de la guarderia

L'orphelinat

La "cancha" (terrain de jeu) de l'orphelinat

Aurel présentant son amigo le ukulélé à la jeunesse équatorienne

G.T.O (Great Teacher Orel)


3 enfants qui cirent les pompes des adultes


     - « Mitad del mundo » la moitié du monde:
C’est l’endroit  où passe l’équateur donc latitude 0. L’endroit est très touristique pas extra mais on était au milieu du monde, c´était symbolique et c’était marrant de passer d’un hémisphère à un autre aussi facilement!! 


L'une au nord, l'autre au sud!

Ils tiennent le monde dans leur main


¡Viva Ecuador!

Le cul entre deux hémisphères



    

      - Panecillo:
C’est une grande statue d’un ange sur une montagne qui surplombe la ville. Le soir elle est éclairée. Même si  ce n’est pas loin à pied, il faut y aller en taxi car c’est vraiment dangereux d’y aller par soi même, mais il y a un très beau point de vue.

La Satue du Panecillo

La vue sur Quito, c'est encore plus grand que sur la photo en vrai


Aude dominant Quito


Des moutons dans la ville (dédicace à Mut)


      - TeleferiQo: 
Pas loin du centre ville, on peut prendre un téléphérique pour aller jusqu'à 4100m en haut d’une montagne. La végétation change, c’est du páramo (plateau élevé à sol pauvre et végétation rase)... Là encore, on a une belle vue de la ville. On s’est baladé ça nous a fait du bien car cela nous changeait de la pollution et de la vie « quitotidienne » même si on a eu beaucoup de nuages et un petit crachin à la fin!

C'est parti pour une ascension de 1000m

Odorel dans le téléphérique

La montagne Pichincha et Quito

Pichincha


Ouais! Un peu d'air pur!

Le páramo c'est ça

Aurel dans le páramo

Sautons dans le páramo!

Aurel dans la brume

Páramo et ville dans la brume


      - Mindo:
C’est une ville dans le nord de Quito connu pour y avoir pleins de papillons et colibris. Peut être à cause 
d’un temps grisou, on n’a vu aucun des deux! Mais pareil petite ballade dans la nature ca fait du bien! 

Aurel aime la nature et la nature aime Aurel...

...pareil pour Aude

La nature autour de Mindo

Aurel et sa super fringue anti-pluie qui lui donne l'impression d'être dans de l'aluminium

Odorel paré pour subir la pluie

Une maison de Mindo

Una niña de Mindo


      - Fútbol:
Le foot en Amérique latine c’est quelque chose, une vraie passion. Par exemple, le nombre de gens qui se baladent en ville en portant un maillot de foot est impressionnant. Feu d’artifice à l’entrée des joueurs sur le terrain, relation quasi amoureuse entres l’hinchada (groupe de supporters)et le club, des spectateurs qui écoutent les commentaires à la radio en même temps, mais aussi  les « hijo de puta » lors des annonces des joueurs  adverses et le « comité d’accueil » des supporters adverses(jet de pierres sur leur bus)… On a eu de la chance car on se trouvait à Quito au moment de la reprise du championnat et lors des qualifs pour la Copa Libertadores (équivalent de la Ligue des Champions). Il y a 3 clubs à Quito (El Nacional, Liga de Quito et Deportivo Quito). C’est ce dernier club qu’on a suivi de près. Nous avons vu deux matchs du Deportivo Quito, un de championnat (victoire 2-1 contre FC Manta) et un autre en soirée de Copa Libertadores contre le club argentin, Independiente (victoire 1-0, mais insuffisant pour se qualifier). On a vraiment kiffé l’ambiance,  les Hinchas (supporters) ont des chansons trop kiffantes avec tambours et trompettes, et vu qu’ont vivait à Quito, si on était restés on serait devenus des hinchas. Un rêve s’est réalisé pour Aurel…

Estadio Olimpico Atahualpa, qui est aussi le stade de la selection national d'Equateur



L'aéroport n'est pas loin, les passagers peuvent voir un bout de match avant d'aterrir

Hinchas del Deportivo Quito

La banda de la hinchada "Si, si señores, yo soy de Quito..."

"¡Y dale! Y dale! Y Dale Quito Dale!!!


Feu d'artifice avant le match, j'ai jamais vu ça

Deportivo Quito vs Independiente

La star de l'équipe: Michael Jackson Quiñonez

 


      -  Musée Guayasamin:
Guayasamin est l’artiste le plus célèbre d’Equateur (peintre, scupteur, architecte designer). Ses peintures sont d’un style cubique à la Picasso. C’est un homme qui était très sensible aux diverses souffrances, en passant par les souffrances des peuples « latinos », celles des juifs pendant l’holocauste ou même celle de Jésus (témoin sa collection de statues de Jésus sur sa croix), c’est ce qui transparait le plus dans ses peintures, ainsi que le métissage que l’on peut voir sur ces personnages à « double face » (père indigène et mère métisse).  Nous avons visité sa fondation (qui était sa propre maison) où l’on peut apprécier ses peintures et ses collections d’objets d’art préhispaniques et  d’objets catholiques. Nous avons aussi visité sa dernière œuvre, « la Capilla del Hombre » (la chapelle de l’Homme) est un endroit que Guayasamin dédicace à l’humanité entière. 


La collec' d'objet religieux

Ce qui ressort chez Guayasamin, ce sont les expressions des mains et les visages en deux parties


Les différentes expressions des mains (peur, colère, protestations...)

Deux couleurs sur un visage, c'est le métissage selon Guayasamin

La "Ternura", la mère et l'enfant

Odorel dans le "temple de l'humanité"

La phrase qu'on aime trop, qui donne à réfléchir, et qui remets bien à sa place. Traduction: "j'ai pleuré parce que je n'avais pas de chaussures, jusqu'à ce que je vois un enfant qui n'avait pas de pieds."

Expression d'enfant d'amérique latine, et toujours ce métissage

Peinture du plafond de l'édifice nommée Potosi, en hommage aux nombreux morts dans les mines d'argent à Potosi en Bolivie. Les personnages en souffrance cherchent  la lumière.


    -  Volcan Cotopaxi:
Ce volcan se situe dans le sud de Quito. Il est haut de 5890m. Le temps en début de matinée était dégagé du bus on pouvait voir le sommet du volcan. Mais malheureusement dès qu’on est sorti du bus les nuages ont recouvert une bonne partie du volcan ! On s’est tout de même baladé jusqu’à un lac en espérant que ça se lève mais en vain. Donc on est reparti et heureusement qu’une jeep nous a pris en stop car il s’est mis à pleuvoir des gros grêlons.
Cotopaxi, tout enneigé et tout beau

Le même, heureusement qu'on l'a vu un peu

Páramo et coulée de lave


Odorel dans le parque Cotopaxi

Aude la Campagne





Devant, normalement on devrait voir un joli et imposant volcan enneigé

Aude est enrhumée


Là ça devient dur et la sortie du parc national n'est qu'à 15km

Heureusement les équatoriens sont très gentils

Sans eux, ça aurait été 15km de grêlons sur la tronche!